Conseil municipal du 11 avril 2024

Budget primitif du budget principal - Exercice 2024. Intervention préparée par Claude Jorda

C’est bien sûr sans surprise que nous constatons que le budget primitif reflète parfaitement ce que vous nous avez présenté le 21 mars lors du débat d’orientation budgétaire. Le mot SOLIDARITE est toujours absent et votre soit disant gestion vertueuse a du mal à cacher le recul du service public dans notre ville et les atteintes contre celles et ceux qui en sont les acteurs et actrices sur le terrain, les employé.es municipaux.
Et c’est sans « confusion des genres », comme vous l’écrivez dans votre billet de la majorité dans le dernier Energies, que je vais rappeler ce soir trois exemples concernant ce personnel.

Le chef du service Médiation et Vie des Quartiers mis à pied depuis la mi-décembre de façon inique est toujours en attente du conseil de discipline devant statuer sur son cas. Ce service décapité a été rattaché à la police municipale, ce qui est, pour le coup, une véritable confusion des genres.

J’ai déjà évoqué aussi le mystère de votre capacité à maintenir le service public de proximité en ayant un budget alloué aux dépenses du personnel, qui à notre avis, ne permet pas de prendre en compte, entre autre, les 5 points d’indice supplémentaires pour tous les agents depuis le 1er janvier 2024, à moins effectivement de poursuivre la baisse en effectif des cadres A et le non remplacement systématique des départs à la retraite voire des vacances de postes ou agents absents.

Permettez-moi un dernier exemple dans ce domaine. « Sans confusion des genres » mais à titre d’information pour les citoyen.nes qui ont le courage de nous écouter ou de nous lire, votre gestion rigoureuse est une nouvelle fois mise à mal par 2 jugements récents du tribunal administratif. Ils ont donné raison à madame l’ancienne DGS et vous demandent l’abandon de la sanction disciplinaire que vous aviez prise contre elle et de la sanction déguisée pour son affectation dans un autre service durant la procédure. Le même tribunal administratif avait déjà donné raison dans une autre affaire contre vous. DONT ACTE.