Communiqué du 27 mai 2022

Porter le sport

L’après-midi « Sport dans ma ville » est une vraie bonne idée mise en place par la majorité élue depuis 2020. A ce moment de l’année, proposer aux associations d’investir le cours pour présenter leurs activités pourrait vraiment leur permettre de rencontrer un public. Pour les enfants, notamment, tester différents sports en fin d’année scolaire laisse du temps pour faire un choix et envisager une inscription en club à la rentrée suivante. Pour les petits comme pour les grands, les pratiques sportives constituent une éducation à la santé et à la citoyenneté, elles tissent des liens et renforcent la cohésion sociale. Voilà pourquoi la politique municipale dans ce domaine devrait se mettre en cohérence avec la volonté affichée au travers de cette manifestation que se tiendra le samedi 28 mai prochain.
Du point de vue de la communication, nous sommes une nouvelle fois surpris.es par la diffusion des informations. Ainsi, sur les panneaux de la ville, cette fête du sport a été annoncée il y a un mois environ puis a rapidement disparu au profit de la grande fête provençale organisée le 18 juin… Celle-ci ne pouvait-elle donc pas attendre son tour ? Seul les petits panneaux beaucoup moins visibles permettent de retrouver les lieux et heures de « Sports dans ma ville ». Tant pis.
Bien plus grave que ces questions d’affiches, les associations sportives sont loin d’être choyées dans le budget voté en avril dernier. La baisse des subventions aux associations s’élève à 166 954 €, soit 21 % de moins par rapport au budget précédent. Certaines associations sportives sont très fortement impactées et auront du mal, dans ces conditions, à remplir leurs missions dans les conditions habituelles. Les équipements sportifs souffrent également. Le manque d’entretien de certains d’entre eux entraîne des risques pour les usager.es. La pelouse du terrain de rugby n’a pas été arrosée pendant plusieurs mois en raison de la rupture d’une canalisation. Elle vient à peine d’être réparée. Le sol, dur comme du béton, entraînait des risques de blessures pour les joueur.euses. A ce jour, un vestiaire sur deux reste inutilisable. Ailleurs, dans un gymnase, les douches ne peuvent être prises que froides. Cela fait six mois que cette situation perdure.
Rendre visible les associations deux fois par an sur le cours, c’est effectivement nécessaire mais le sport doit être encouragé, porté, toute l’année. La ville doit accompagner les associations et impliquer auprès d’elles le service des sports.