Le samedi 24 avril, la ville rendait hommage aux victimes du premier génocide du 20ème siècle : les populations arméniennes qui furent décimées par un Empire ottoman sur le point d’éclater. Ce crime laisse des plaies ouvertes à l’humanité qui ne peuvent cicatriser alors que ces massacres sont encore niés par le président Erdogan. Il jette encore du sel sur les blessures en soutenant, en 2020, l’invasion de la République de l’Artzakh par l’Azerbaïdjan. Nous demandons la reconnaissance de cette République de l’Artzakh.

Le dimanche 25 avril, nous nous souvenions des victimes et héros de la déportation de la seconde guerre mondiale. Le message des associations nationales des déportés et résistants a été lu par une collégienne. Il rappelait que des femmes et des hommes à qui le régime nazi refusait la qualité d’êtres humains, ont su, au cœur de l’horreur, trouver les forces de s’engager dans le combat contre la barbarie.

Faire dire ces mots par une jeune fille montre bien que ces cérémonies ne sont pas des rituels vides de sens. La connaissance de l’Histoire, la transmission de la mémoire doivent aiguiser notre vigilance face aux résurgences de la haine et de l’intolérance.