Communiqué du 11 décembre 2020

... Agir local

Le défi écologique nous pousse toutes et tous à avoir de vraies ambitions locales. L’écologie ne doit pas être vue comme une notion abstraite, élitiste et coupée de la réalité. L’écologie est présente dans toutes les problématiques du quotidien : le traitement des déchets, les transports, l’habitat, l’alimentation, etc.
Le jour du dépassement, le jour où l’humanité aura dépensé l’ensemble des ressources que la Terre peut régénérer en un an, était le 31 Juillet en 2019 alors qu’il se situait au 30 Septembre en 1998. C’est en agissant localement, à notre échelle que nous pouvons évoluer vers un monde plus respectueux de notre planète. L’éducation à l’environnement doit devenir une priorité : c’est par l’apprentissage et la formation que nous pouvons faire évoluer les mentalités.
Le parc agroécologique de Barème est un bon exemple pour l’alimentation :
En 2019, il a fourni 37% des légumes nécessaire à l’élaboration des repas pour les cantines scolaire, le foyer du 3ème âge et les repas livrés par le CCAS. Nous devons encourager et élargir cette production (agroforesterie, élevage, miellerie….). Les citoyens doivent avoir les moyens de prendre part aux défis locaux environnementaux. Nos enfants doivent avoir accès à une éducation connectée avec la nature, les associations gardannaises (les Verts terrils, la Main à la terre, Adava, l’écomusée…) ont un rôle à jouer pour que les enfants soient initiés aux rythmes de la nature, au jardinage et plus largement à l’impact de nos comportements sur la planète.
Plusieurs organismes permettent aux communes de développer ces missions de « prise de conscience écologique » :
- Le CPIE (centre permanent d’initiative pour l’environnement) aide les villes ou association, entre autre, à promouvoir les jardins partagés en milieu urbain
- Le dispositif « arbre en ville » de la région PACA nous aide aux financements d’arbres fruitiers, de haie de biodiversité.
- Le lycée agricole de Valabre peut aider la ville avec ses actions pédagogiques comme la découverte de l’exploitation agricole ou les animations environnementales de ses étudiants.
Nationalement, nous avons vu que la convention citoyenne pour le climat a permis à des citoyens de formuler 149 propositions avec plus ou moins de chances que ces propositions soient retenues par nos gouvernants. Localement, nous pourrions imaginer une telle démarche où les citoyens pourraient co-construire la politique locale en faveur de la préservation de l’environnement. Démarche qui, cette fois, ne prétendrait pas, dans un premier temps, faire appel à une expertise citoyenne pour finir par la traiter par le mépris.