Energies n°573. Novembre 2024
DE QUOI MAZAN EST-IL LE NOM ?
Plus de quatre-vingt hommes recrutés dans un rayon de moins de 100km auraient violé une femme, endormie, droguée par son mari. Une cinquantaine d’entre-eux a pu être identifiée et comparaît actuellement. Carreleur, chauffeur routier, infirmier... le mari pervers a rassemblé un panel représentatif de la société française.
Les accusés illustrent ce que les associations de défenses des victimes clament depuis longtemps : les viols sont commis le plus souvent par des connaissances, à la figure banale. Le récit de leurs actes comme leurs lignes de défense alimentent quotidiennement notre nausée.
Saluons ici le courage de la victime qui, en refusant le huis clos, a permis au grand public de découvrir le déroulement d’un procès pour viol, et en même temps les raisons pour lesquelles beaucoup refusent de porter plainte. Pour toutes et tous, mettons fin à la culture du viol. Nous avons à Gardanne La Maison du droit, des services de proximité, des association… outils, oh combien utiles, pour y contribuer. Sachons les préserver.