Communiqué du 4 décembre 2021

Ville amie des enfants ?

La ville a obtenu pour la première fois le label “ville amie des enfants” en 2004. La nouvelle municipalité a réussi à le reconduire : nous craignons néanmoins qu’il ne finisse par se réduire à un panneau du plus bel effet sur les ronds-points aux entrées de la ville.
Il semble difficile de mener une politique ambitieuse dans ce domaine quand il n’y a plus d’animateur.trice.s permanent.e.s au Club Ado, quand les animations de quartiers disparaissent. La fonction d’animateur.trice paraît se réduire de plus en plus, aux yeux des élu.e.s en responsabilité, à de la surveillance. Au point que la municipalité laisse entendre la possibilité que du personnel appartenant à d’autres corps de métier puisse en être chargé.
Nous veillerons à ce que la promesse d’une consultation régulière de la jeunesse soit réalisée alors que la nouvelle municipalité semble absolument réfractaire à la participation citoyenne qui se résume, pour elle, à proposer des questionnaires en ligne.
La Journée des Droits de l’Enfant, organisée à la Maison du Peuple samedi 20 novembre a été annoncée très tardivement et a fait l’objet d’une publicité très restreinte. Malgré les efforts déployés par les employé.e.s municipaux, le manque d’ambitions des élu.e.s de la majorité est apparu clairement. Les moyens n’y étaient pas et les droits de l’enfant n’y ont été évoqués que dans les ouvrages mis en avant par la médiathèque. Le travail effectué par l’UNICEF à travers le monde n’a pas été mis en valeur.
Le festival Oh La La, se tiendra du 1er au 16 décembre. C’est une reconduction que nous apprécions. Nous vous invitons à y mener vos enfants pour les initier au spectacle vivant, à la lecture, à la culture.
Nous croyons qu’une ville amie des enfants doit soigner son service jeunesse et se montrer autrement ambitieuse dans les manifestations à destination des jeunes publics. Nous défendrons que l’animation soit considérée comme une fonction qui nécessite une formation et une qualification. C’est bien d’éducation dont il s’agit et pas de gardiennage. Nous nous battrons pour que les droits de l’enfant ne se résument pas au droit à colorier ou à chanter.