Monsieur le maire,

Mesdames et Messieurs les adjoint.es et conseiller.ères,

Nous savons à quel point vous êtes fiers d’avoir réussi à renouveler le fameux sésame « ville amie des enfants » obtenu par l’ancienne municipalité en 2004. Et nous aussi nous pourrions nous en féliciter et nous en enorgueillir avec vous si nous n’étions pas préoccupés par les moyens, ou plus exactement l’absence de moyens dont souffrent les services enfance et jeunesse.

En effet comment tenir cet ambitieux programme de « lutte contre l’exclusion et la discrimination et pour l’équité » quand il n’y a plus d’animateur permanent au club ado et que l’on voit disparaître aussi les animations de quartier ?

Comment assurer « un parcours éducatif cohérent aux enfants » quand on propose une nouvelle organisation du travail pour les agents du service nettoyage, très attractive, mais qui suppose que ces dits agents surveillent les enfants entre midi et deux sans avoir le droit de mener des activités avec eux ? Est-ce à dire que les animateurs ne sont rien d’autre que des surveillants ? Est-ce à dire qu’il n’y a aucune volonté politique éducative sur ce créneau ?

Comment construire une « charte ville handicap » sans réunir la commission accessibilité, alors même que les communes de plus de 5000 habitants sont tenues d’établir un rapport annuel et de l’adresser au préfet ?

Permettez nous également de vous demander des précisions sur la prochaine aire de jeux inclusive, ce dont nous nous réjouissons bien sûr, et de vous demander également d’être particulièrement vigilants sur le contrôle du cahier des charges afin de ne pas avoir de mauvaise surprise à la livraison.

Un mot encore, sur « le bien être des enfants et la recherche constante de l’amélioration de la qualité nutrionelle des repas produits ». Nous soutenons évidemment cette démarche et aimerions avoir là encore des précisions sur le projet du parc agro-écologique de Barème et ses perspectives à moyens et longs termes.

Enfin , nous sommes enthousiastes à l’idée que la ville « s’engage à participer à la consultation nationale des 6/18 ans » proposée par l’Unicef. Nous espérons que la ville se donnera les moyens d’échanges réels et formateurs pour ces jeunes et ne se contentera pas, comme elle le fait trop souvent, de questionnaires en lignes ; ce qui ne correspond pas du tout à notre conception de la participation citoyenne et de la réelle démocratie.