M. le maire,
le versement de primes fait toujours plaisir à celles et ceux qui les reçoivent. Cependant, nous considérons que c’est l’augmentation des salaires, et notamment des plus bas salaires, qui permet vraiment d’améliorer les conditions de vie.
Au-delà des questions touchant à la rémunération, nous sommes inquiets en ce qui concerne les conditions de travail des employé.es municipaux. La lecture du dernier Hasta « spécial grève », qui relate les faits qui se sont déroulés durant la grève de la fin novembre, nous a particulièrement interpelée. Si ce qui est écrit est vrai, les négociations durant le préavis et pendant la grève ont été conduites avec une bien curieuse méthode. Il est fait état de menaces exercées par des élu.es sur les fonctionnaires, ainsi que de procédés qui ne dénotent absolument pas la volonté d’un dialogue serein qui s’exercerait dans un cadre légal. Des rencontres ont-elles réellement eu lieu dans un garage privé ? Des personnes extérieures à la mairie ont-elles été contactées afin de négocier avec les agent.es grévistes ?