Venu.es guider vos élu.es ce vendredi 14 avril à travers leur quartier, les habitant.es des Logis Notre-Dame ont exprimé leurs difficultés, leurs envies, leurs espoirs.
La propreté des espaces publics relèvent pour partie du bailleur et pour une autre partie de la ville. Depuis le changement de bailleur, le quartier paraît plus sale. Les conteneurs à déchets ne sont pas toujours placés à des endroits judicieux et débordent très souvent. Sur les espaces entretenus par la commune on constate un faible nombre de poubelles. Les terrains de sport sont jonchés de cannettes. Des actions de sensibilisation sont réclamées afin que l’ensemble des usager.es se sente concerné par leur entretien.

D’une manière générale, il semble que les services publics comme les activités associatives ne se soient pas réveillées depuis la période d’hibernation imposée par la crise sanitaire. La ludothèque, qui permettait d’amener des pratiques liées aux jeux de société au cœur même du quartier est désormais fermée. Pour les parents, c’est une lourde perte. Ce lieu de socialisation et d’éducation accueillait des anniversaires, favorisait les rencontres entre les familles… Le local pour l’instant inutilisé pourrait être mis à disposition d’associations puis devenir une micro-crèche. A suivre.

Les repas organisés par diverses associations n’ont pas repris. La sociabilité du quartier peine à sortir de la léthargie, c’est incompréhensible étant données les sommes versées dans ce but au bailleur dans le cadre du contrat de ville. Par ailleurs, de nombreux chats errants sont présents. Des associations pourraient mener des campagnes de stérilisation si elles recevaient des subventions.

La jeunesse devrait être l’atout majeur du quartier. Les jeunes et leurs familles réclament des actions à leur destination dans tous les domaines. Les jeunes du quartier devraient être placés au centre du vivre-ensemble.