Actualité du 25 janvier 2025
Réaction aux vœux du maire
Nous assumons notre non présence à la tribune car, comme l’indiquait l’affiche, il s’agissait des voeux du maire et de son équipe, à laquelle s’ajoute donc M. Priouret comme chacun.e a pu le constater. Cela s’est confirmé dans ses propos, lui et son équipe travaillent les autres chicanent, polémiquent. L’agenda distribué à l’issue de la cérémonie renforce le mépris de la majorité : il y a, "les élus de la majorité" et "l’opposition" (qui ne seraient pas des élu.e.s ?). Reconnaissons qu’il faudrait beaucoup de pages s’il s’était avisé d’afficher le portrait de l’ensemble de ses opposant.e.s non élu.e.s.
Mépris vis à vis des employé.es municipaux qu’il assure de son écoute, de son soutien, qu’il fait même applaudir alors que le mal être des agents s’amplifie, preuve les nombreux esters en justice et la valse des cadres qui n’en finit pas, le dernier départ annoncé étant celui de la DGS (la prochaine statue sera peut-être celle de Jacques Brel pour "la valse à mille temps").
Mépris et suffisance quand il évoque le redémarrage de la centrale thermique et sa rencontre déterminante avec les ministères qui aurait permis de débloquer la situation et qu’il ignore les années de lutte des salarié.e.s du site et leur projet.
Mépris et autosatisfaction vis à vis des Gardannaise.e.s quand il parle des projets qui avancent comme celui du cinéma "même s’il n’y a plus les arbres..." projets qui seront présentés à leur inauguration sans tenir compte des avis des citoyen.nes, sans concertation.
Mépris par rapport à l’histoire de notre ville quand il persiste dans sa volonté de changer sa sociologie, d’arrêter les logements sociaux alors que de nombreux jeunes (et moins jeunes) ne peuvent pas y rester, une obsession en découle, favoriser l’habitat individuel, celui que l’urgence écologique devrait condamner.