Aujourd’hui, vous nous proposez d’abandonner l’acquisition de la parcelle BK n°31, grevée par l’emplacement réservé n°877, et d’engager des démarches auprès de la Métropole pour supprimer cet emplacement réservé lors de la prochaine révision du PLUI. Plusieurs questions se posent : - Pourquoi avoir maintenu cet emplacement réservé dans le PLUI, approuvé le 19 décembre 2024, si vous envisagez déjà, neuf mois plus tard, de le faire supprimer ? - Quel était le projet initial lié à cet emplacement ? Quelle était la stratégie derrière cette décision ?
Cette délibération est l’occasion de souligner une contradiction : Vous nous demandez de développer l’agriculture sur notre territoire dans la prochaine délibération, mais dans le même temps, le PLUI réduit les surfaces agricoles en les reclassant en zone UC – une zone qui autorise de l’habitat collectif jusqu’à 3 étages. Prenons l’exemple des anciennes serres situées en face de l’emplacement réservé n°877 : Dans l’ancien PLU, elles étaient en zone agricole. Dans le nouveau PLUI, une partie a été reclassée en zone UC, sans justification claire. Comment expliquer ce choix ? Pourquoi sacrifier des terres agricoles au profit d’un projet urbain, alors que nous parlons par ailleurs de préserver et développer notre patrimoine agricole ? Nous ne pouvons pas, d’un côté, voter des délibérations pour soutenir l’agriculture locale, et de l’autre, laisser le PLUI grignoter les terres cultivables. Nous vous demandons donc de solliciter la Métropole pour maintenir le zonage agricole sur les anciennes serres, et ne pas les convertir en zone UC. De nous expliquer clairement la logique derrière le reclassement de ces parcelles, et quels projets concrets justifient une telle décision. De nous garantir que les futures modifications du PLUI préserveront, et non réduiront, les surfaces dédiées à l’agriculture, en cohérence avec vos engagements.