Le mardi 25 janvier, en préambule de la journée de mobilisation inter-professionnelle, un meeting de lutte se tenait à la centrale, pour défendre l’avenir du site.

Jeudi 27 janvier au petit matin, les agent.es territoriaux du lycée agricole de Valabre tenaient un piquet de grève et faisaient signer une pétition. Leurs revendications : le remplacement de l’électricien parti à la retraite, du renfort pour les agent.es en situation de handicap, du matériel ergonomique, une utilisation juste des logements de fonction. Dans leurs discours, on retrouve la question transversale à l’ensemble des services accueillant du public : des protocoles sanitaires qui augmentent la charge de travail sans que les moyens humains nécessaires à leur mise en œuvre aient été déployés.

Dans le cortège de la manifestation marseillaise, salarié.es du public et du privé, retraité.es clamaient le droit à des revenus permettant de vivre décemment. En tête, les travailleur.euses de la centrale se mobilisaient une nouvelle fois pour la défense de leurs emplois par la défense d’une projet industriel sur le site. Derrière elles et eux, actif.ves et retraité.es disaient les même difficultés à faire face à des dépenses qui augmentent sans que les revenus suivent. Encore une fois, la crise n’a pas été portée par tout.es les Français.es. Certain.es se sont bel et bien enrichi.es pendant la catastrophe.

Les élu.es du CCGB ont tenu à être présent.es dans tous ces combats.