M. Giusti,
sur ce sujet nous allons de surprises en surprises, ce qui nous donne l’impression d’être systématiquement placé.es devant le fait accompli. Au début, vous ne saviez pas s’il s’agirait de 20 ou 100 logements puis vous nous en avez annoncés 73. A la réunion publique du 10 juin, nous avons découvert qu’il y en aurait 85. Peut-on se fier aux informations transmises dans ce conseil municipal ? La COGEDIM elle-même vous informe-t-elle correctement ? Qu’est-ce qui explique ce changement, ces 12 logements de plus ?
De la même manière, pourquoi n’avez-vous jamais évoqué le fait que ces logements seraient réservés à une population spécifique : les personnes âgées indépendantes aux revenus relativement confortables ? Si l’analyse des besoins sociaux a révélé qu’il y avait un besoin urgent dans ce domaine, pourquoi n’est-ce pas une structure publique qui le prend en charge ? Pourquoi choisir de mettre à l’écart les personnes aux revenus les plus bas ?
Enfin, durant cette réunion, menée par le promoteur, comme M. Le maire nous l’avait promis, le maire a affirmé qu’il ne pouvait pas s’opposer à un projet qui s’érigeait sur une parcelle privée. Or, en vendant encore des parcelles municipales autour de la parcelle privée nous ne pouvons que penser qu’il adhère bel et bien à ce projet. Et, lorsque nous lisons la date du courrier que vous nous transmettez en pièce-jointe, il nous apparaît évident que cette vente de parcelles a été négociée avant la réunion publique, pourtant elle n’a pas été évoquée à ce moment.
D’ailleurs, les terrains sont vendus à COGEDIM, sait-on pour quel montant le bien sera vendu ou loué à Sénioriales ?
Est-ce là, la dernière surprise que vous nous faites ou devons-nous nous attendre à d’autres soubresauts inattendus ? Avons-nous enfin l’ensemble des éléments ? Sommes-nous devant un projet que vous passerez en force coûte que coûte ou laissera-t-on une place à la concertation ? Pouvez-vous repréciser le projet de parking sur la parcelle communale qui nous apparaît encore assez flou ?
Ayant le sentiment que les habitant.es ne sont jamais écouté.es, ayant le sentiment d’être nous-mêmes, en permanence mené.es en bateau sur ce sujet, nous ne pouvons que voter contre cette vente.