Vous savez décidément très bien jouer les Calimero. Soyez donc un peu adulte et si possible honnête.
Remettons les événements dans l’ordre. A la fin octobre, le suppléant du député RN de la circonscription m’a identifiée dans une publication qui dénonçait la connivence supposée de certain.es élu.es FI avec le Hamas… Je ne suis pas à la FI, que me vaut donc cette interpellation ?
C’est Certainement que je m’appelle Samia Gameche. Parce que oui, c’est bien moi, Samia Gameche et pas Johanne, ni Pamela, Marie-Christine ou Patricia qui a été tagguée. Nous sommes sans doute toutes un peu terroristes à vos yeux, nous les Samia. Vous avez partagé cette publication et vous êtes donc comporté vous aussi comme un troll de bas étage mais vous voulez être traité comme un élu digne de ce nom quand on se croise ? Vous pensiez vraiment que vous n’auriez à subir aucune conséquence de tout cela ? C’est moi qui aurait dû porter plainte. J’ai pensé que ce serait vous donner beaucoup d’importance, aussi, j’ai préféré, simplement vous reprocher d’avoir partagé “connement” de fausses rumeurs lorsque je vous ai recroisé en compagnie de l’autre producteur de fake news quelques mois plus tard. Vous n’aviez pas gagné en maturité puisque plutôt que de présenter vos excuses vous avez décidé de “le dire à votre maire”. Comme les petits, décidément.
Vous avez aussi évoqué l’attitude du porte-drapeau de l’ADIRP à votre égard. Je vais me permettre de répondre à sa place puisque vous vous en prenez à lui dans un lieu où il ne peut pas vous répondre. Donc, voilà : il a des consignes, qu’il applique avec conviction. En effet, il s’agit de l’association des déportés, internés, résistants, patriotes. Vous pensez vraiment que, pour ses membres et son porte-drapeau, un élu RN, c’est un élu comme les autres ? Serrer la main à l’extrême-droite quand on est porteur de cette mémoire, vous pensez que ça passe crème ? Vous avez constaté sans doute, par ailleurs, que la désapprobation va bien au-delà de nos organisations respectives. Je vous promets que quand vous venez le 18 juin, à la cérémonie, ce qu’on entend tout autour c’est « De Gaulle doit se retourner dans sa tombe ». A la cérémonie d’hommage aux fusillés de l’Affiche rouge, c’est encore pire.
Votre parti a été fondé par d’anciens collaborateurs. Le député a commencé la législature en pleurant la perte de l’Algérie française. Toute votre idéologie s’est construite autour de la haine des étrangers et des communistes, soyez cohérent et arrêtez de nous gratter l’amitié. Nous savons bien que vous vous êtes longtemps cherché politiquement mais vous savez quand même où vous êtes maintenant. Personne n’apprécie, chez nous, votre compagnie.
J’en ai fini avec vous, M. Priouret, maintenant, je m’adresse à M. le maire. Concernant le budget, vous n’avez pas tenu compte de nos observations pendant le DOB, sur la solidarité comme sur les subventions aux associations ou au CCAS. Nous somme ignoré.es ou méprisé.es donc nous préférons nous retirer et ne pas participer au vote.